Chorégraphe : Alexandra Damasse
Interprètes : Susy Chetteau, Camille Roulin, Clara Domingo, Jeanne Prud’homme, Alexandra Damasse
Composition musicale et interprétation : Deniz Fisek
Genre : d=Danse-théâtre pour l’espace public
La compagnie
Sous la direction artistique d’Alexandra Damasse, la compagnie Les égarés invite à déplacer le regard porté sur le quotidien, sur les relations qui nous lient aux autres et au monde. C’est une danse qui souhaite sinon utiliser le geste quotidien du moins s’en inspirer, le détourner, jouer avec. Elle propose une danse fine et sensible, parfois sombre, toujours ludique.
La Compagnie souhaite aussi amener sa danse hors les murs, hors de la boîte noire : là où on l’attend, comme là où on ne l’y attend pas ! La rue tout d’abord, comme premier endroit de rencontre : être tout près du public, le surprendre, jouer, y transporter un monde. La compagnie se veut aussi mener une démarche active pédagogique et culturelle : en lien avec ses créations, elle cherche à rendre la danse accessible à un large public, en proposant différentes interventions destinées à toutes les générations, des amateurs aux professionnels. Elle a aussi très à cœur de diffuser la danse comme outil pédagogique du développement de l’enfant dans le cadre de la danse à l’école.
Le spectacle : A quoi tu joues ?
Une course à toute allure, un jeu qui dégénère, un secret partagé, des mains qui s’étreignent. De la cruauté à l’extrême tendresse, A quoi tu joues ? présente une enfance, nous plonge dans une cour de récréation…
On y voit des histoires qui commencent, sont interrompues, se terminent plus tard ou n’aboutissent jamais. Les actions se chevauchent et les temporalités se superposent. Logique et chronologie sont bousculées, dans un espace à la fois restreint et éclaté. A deux, en groupe, solitaire, on y assiste à des jeux légers, graves… Plaisirs, joies, ivresses, peurs, peines et pleurs qui traversent ces enfances.
A quoi tu joues ? revient sur les lois propres à une cour de récréation et sur ces histoires qui furent les nôtres, qui existent toujours dans la mémoire de nos sens et de nos corps et qui nous sont données ici à voir, à revivre, à partager.