Chorégraphe : Christine Hassid Project
Interprètes : Romain Arreghini, Loïc Faquet, Adrien Mornet
Genre : Contemporain
La compagnie
Christine Hassid est issue du Conservatoire de Bordeaux. Elle rejoint la Batsheva Ensemble dirigée par Ohad Naharin à Tel Aviv. Elle rentre en France, travaille pour un bon nombre de compagnies contemporaines et intègre la Compagnie Redha en tant que soliste puis assistante, durant plusieurs années. Elle travaille en tant qu’assistante chorégraphe de Redha pour Alvin Ailey Dance Company (New-York), pour le Jeune Ballet de France (Paris), pour le State Theater of Pretoria (Afrique du sud), ainsi que pour le Het National Ballet d’Amsterdam (direction Wayne Eagling). Christine commence son propre travail chorégraphique et de mise en scène en 2008. Elle a déjà composée plusieurs pièces et crée sa propre compagnie en 2012 à Bordeaux. En 2014 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris lui demande une transmission d’un extrait de répertoire (Orphée.com) à un danseur de dernière année dans le cadre du certificat de fin d’études en danse contemporaine. Toujours en 2014, la compagnie participe au concours chorégraphique contemporain les Synodales. Beldurra (création 2015) remporte en Octobre 2014 le Prix spécial Dantza Biarritz (Dantzaz Kompainia et Malandain Ballet Biarritz) et le Prix festival Entrez dans la Danse de Paris.
Depuis, la compagnie a été sélectionnée au Concours (Re)-Connaissance.
Le spectacle : Adaptation de la création 2015 Beldurra pour le plein air
Trois hommes s’étourdissant dans des activités multiples. Certains remplissent leur espace-temps afin d’éliminer la moindre minute de battement, le moindre vide. Dans cette agitation ambiante, ils se laissent envahir par toutes sortes de tourments, les corps s’épuisent, les pensées se bousculent, s’embrouillent, se diluent, les émotions prennent place. Ces hommes redoutent le silence, silence qui renvoie à toutes nos peurs archaïques : celle de l’absence, de l’insécurité, du vide, du manque d’amour, d’où le besoin de combler et de se remplir de l’Autre, de possessions, de travail, de nourriture … La capacité d’être seul nous confronte certes à l’absence, au vide, mais aussi à la présence. Ces hommes, tous les trois d’origines très différentes, font face à leurs manques, à leurs petits silences, à l’insécurité, et parviennent doucement à échanger et à partager ces états entre eux, sans chercher à résoudre quoi que ce soit. Juste être … avec le geste sincère et plein d’humanité. Leurs peurs les fragilisent et les subliment. « Beldurra, un essai chorégraphique où je mets en mouvement les forces, les faiblesses et l’histoire de ces trois hommes à travers ma sensibilité et mon regard de femme. Une déclaration d’amour et une déclaration de guerre à nos peurs. » Christine Hassid