Terres à Danser

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Gaëlle Piton voue une passion sans limite à la danse. Elle a décidé d’y consacrer sa vie. Après ses années doctorales à l’Université Paris IV- Sorbonne consacrées à l’étude de la représentation de la danseuse au XIXe siècle, elle commence sa carrière auprès du chorégraphe Vincent Ansart pour le spectacle musical L’Amant d’un Jour au Théâtre Sudden. Elle s’occupe par la suite de la production et de la diffusion de diverses compagnies chorégraphiques (Pedro Pauwels, Compagnie Norma Claire, Compagnie L’Yeuse, Compagnie Hélène Marquié, Compagnie du Sillage et Compagnie Raquel Gomez).

En 2004, elle monte sa propre association de recherche sur la danse en relation avec les autres arts (Archadanse) dont elle est actuellement Présidente d’honneur.

Parallèlement à cela elle rédige dès 2006 articles, interviews et critiques dans la Revue Danse Danse Danse de la Fédération Française de Danse et collabore avec le magazine Juste Debout ainsi qu’avec le site Regard en Coulisse. Depuis janvier 2009, elle présente sa propre émission radiophonique Des fourmis dans les jambes sur IDFM/Radio Enghien où elle reçoit chorégraphes, danseurs et spécialistes de la danse. Passionnée jusqu’au bout, elle pratique pendant son temps libre la danse moderne et le flamenco. Elle est membre du Conseil International de la Danse et de la Fédération des Musicals.

Après avoir suivi en parallèle des études musicales et scientifiques, Aurélien entre à l’âge de vingt ans à l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, d’où il ressort diplômé en 2004, pour y assouvir sa passion de l’audiovisuel et y apprendre le métier d’ingénieur du son.

Durant ses études, Aurélien Lucquiaud a déjà multiplié les expériences dans le spectacle vivant, les tournages de fictions et documentaires. Il démarre ensuite sa carrière dans l’audiovisuel avec l’envie de constamment mettre ses solides bases techniques au service de projets qui le motivent, que ce soit en post-production (montages et mixages pour le cinéma et la télévision) ou en tournage (courts et longs métrages de fiction, films institutionnels et publicitaires, séries télévisées, téléfilms, documentaires et reportages…). Il se sent pourtant plus attiré par le travail « de terrain » et se dirige au bout de quelques années vers le domaine de la vidéo-mobile et du broadcasting au sein de la SFP (Société Française de Production).

Sa passion pour les voyages, son avidité de rencontres, de découvertes culturelles et d’aventures humaines le mènent alors naturellement à s’associer avec Gaëlle pour ensemble élaborer, préparer et réaliser le projet Sayaw.

“Mêler danse et aventure, telle est notre devise ! Partir à la découverte des danses cachées et méconnues tout autour du globe, élaborer un patrimoine chorégraphique universel, contribuer à une mémoire de la danse: c’est notre projet « Terres à Danser »”.

Diffusion de “Sayaw”, un film documentaire et un ouvrage sur la danse

Pourquoi cette destination ?

“En février-mars 2008, j’ai eu la chance immense de partir un mois à la découverte de la culture philippine, et plus particulièrement de la danse…ou plutôt des danses car le paysage chorégraphique de ce pays est bien vaste, marqué par les diverses colonisations, des ethnies multiples et une organisation insulaire favorisant l’émergence de centaines de formes chorégraphiques. Au fil de mes rencontres avec les chorégraphes, les danseurs, qu’ils soient contemporains, classiques, ou encore issus de tribus perdues dans les rizières de Banaue ou les montagnes de Sagada, l’émotion n’a cessé de me gagner et mes convictions n’ont fait qu’être renforcées. La danse est véritablement un langage universel qui permet de relier les êtres, les peuples, bien au-delà des frontières, des langues, des cultures. Ce corps, dont nous disposons tous, est un formidable moyen de communication et un puissant vecteur d’émotions. Il véhicule un message de paix.

Je ne peux que me souvenir de cette vieille dame d’environ 80 ans, croisée dans les montagnes de Kalinga. Nous ne parlons pas la même langue, nous n’avons pas le même âge, nous sommes issues de cultures diamétralement opposées. Et pourtant toutes les deux, nous avons dansé et cela reste à ce jour la plus belle conversation que j’ai jamais eue avec quiconque. A mon retour, j’ai voulu partager cette expérience et cette nouvelle connaissance d’un patrimoine chorégraphique encore inconnu en France. J’ai publié un reportage pour la revue “Juste Debout”. Néanmoins, il faut plus que ces quatre pages pour décrire la richesse de ces danses”. Gaëlle.

Une envie commune de voyager

Nous avions déjà une forte envie de découvertes, de voyages. Nous avons donc couplé nos savoir-faire au service d’un projet commun. C’est ainsi que naît «Terres à Danser . Le 23 septembre 2009, après des mois de préparation intensive nous voici aux Philippines pour une durée de 5 semaines au cours desquelles nous avons rencontré, filmé, interviewé des danseurs, chorégraphes, acteurs de la vie culturelle pour avoir un bel aperçu des danses classique, contemporaine et traditionnelles. Vivant auprès des tribus, nous avons pu nous-mêmes apprendre quelques pas de danses et comprendre les danses dans leur contexte, ce qui nous semblait fondamental.A notre retour, nous souhaitons organiser de nombreuses projections, conférences, expositions de photographies dans les structures municipales parisiennes et de province, musées, lieux de ressources afin de partager avec le plus grand nombre cette expérience et témoigner de ce que nous verrons au cours de notre voyage. Nous envisageons de ramener à Paris des éléments de costumes afin de les faire découvrir et pourquoi pas enseigner lors d’ateliers quelques phrases chorégraphiques toujours avec la même volonté de transmission.

Sayaw c’est, grâce à la danse, approcher de plus près le cœur humain et mettre en lumière d’autres cultures par le biais du corps dansant. La danse, de par son caractère universel, permet de tisser des liens forts et durables entre les peuples et c’est ce que nous souhaitons montrer au fil de notre documentaire.

Temps d’échange avec le public

Spectacle

Réalisateurs : Gaëlle Piton et Aurélien Lucquiaud
Genre : Documentaire sur les danses classique et traditionnelles des Philippines


Horaires

“Paris 1er, Centre d’animation les Halles Le Marais, Salle de spectacle : 17h30-18h30”

Site web

www.terresadanser.com/